Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Le "Grand Paris" oui, le "Grand Gâchis" non !

25/11/2009 22:04

Le


Débat parlementaire sur la loi « Grand Paris »
Mercredi 25 novembre 2009
Intervention de Nicolas DUPONT-AIGNAN
Mes Chers Collègues,
J’ai écouté avec beaucoup d’attention les débats d’hier et j’ai pu constater un véritable dialogue de sourd, alors même que cette ambition du Grand Paris aurait pu nous réunir.
Je devrais d’ailleurs dire « devrait impérativement nous réunir », car comment imaginer qu’un projet de 20 milliards d’euros s’étalant sur 20 ans puisse raisonnablement être mis en œuvre par un Etat en grande difficulté budgétaire sans le soutien de la population, des municipalités et des parlementaires.
Je crois tout d’abord comme vous, Monsieur le Ministre, qu’il y a urgence à agir et je me suis réjoui de voir le Président de la République prendre à bras le corps ce dossier.
Nous débattons aujourd’hui d’un sujet essentiel pour l’avenir du pays et qui aura un impact direct sur la vie quotidienne de plus de 11 millions de Français : le Grand Paris, qui vise à façonner la physionomie de la région-capitale au XXIème siècle.
En effet, comment ne pas voir que la région parisienne, l’une des 4 métropoles mondiales, vivait depuis trop longtemps sur les acquis du grand aménageur Paul Delouvrier, acquis qui se sont peu à peu essoufflés, laissant à la place de multiples dérives :
- dérive du déséquilibre croissant entre l’habitat et l’emploi ;
- dérive de la saturation des infrastructures de transports ;
- dérive de l’urbanisation en tache d’huile dépassant même les limites de l’Ile-de-France pour s’étendre au reste du Bassin parisien ;
- dérive des inégalités de plus en plus criantes.
Pourquoi ces dérives : tout simplement parce que l’Etat a oublié de jouer son rôle en Ile-de-France. Sous-investissement dans les transports en commun, séparation de RFF et de la SNCF, dictature des Verts bloquant tout projet routier, implantation anarchique des zones d’activités et de bureaux,…
Les collectivités locales ont fait ce qu’elles pouvaient mais leur dispersion, l’absence de réelle coordination entre la Région, les départements et les communes, expliquent le retard dans la mise en œuvre des projets du STIF.
A cet égard, je regrette qu’à la gauche de cet hémicycle on reproche au Grand Paris de manquer d’ambition tout en s’indignant du retour de l’Etat. Or, l’un ne va pas sans l’autre.
Pour autant, le retour de l’Etat ne constitue pas en soi une politique. Surtout que les temps ont changé et que les collectivités ont pris des responsabilités. L’articulation entre une nécessaire ambition nationale et une non moins incontournable mobilisation au niveau local pour la mise en œuvre du « Grand Paris », passe par un projet pertinent, cohérent, répondant vraiment aux besoins des habitants.
Ce n’est malheureusement pas le cas et c’est pourquoi ce Grand Paris, s’il survit, risque de se transformer en Grand gâchis, ce pour trois raisons fondamentales.
Tout d’abord votre Grand Paris n’est pas à la bonne échelle, celle du territoire francilien. Déjà dans les années 60 Paul Delouvrier avait compris que pour « remettre de l’ordre » selon le célèbre mot du Général de Gaulle, il fallait structurer le territoire et prévenir la tache d’huile. Ce qui fut fait avec les villes nouvelles.
Et vous, plus de 40 ans après, vous vous refermez sur la petite couronne en oubliant les 5 millions d’habitants qui vivent en grande couronne (45% de la population, 60% du kilométrage total parcouru), ceux qui ont la vie la plus pénible.
Vous auriez même pu aller plus loin (comme d’ailleurs l’a fait le Président de la République en évoquant le Havre comme port de Paris) en concevant votre projet à l’échelle du bassin parisien.
Il existe toute une ceinture de villes moyennes ou grandes à une heure de Paris ou moins : Auxerre, Rouen, Chartres, Orléans, Reims, Troyes, Beauvais, etc. Ces villes pourraient servir de points d’appui dans l’aménagement du territoire francilien. Comment ne pas voir le formidable potentiel d’aménagement équilibré, à échelle humaine, qu’elles représentent pour l’Ile-de-France ? Il est en effet impératif d’éviter une hypertrophie de la métropole parisienne, trop peuplée, congestionnée et polluée.
Pourquoi en effet concentrer toujours plus d’habitants au cœur de l’agglomération. Les villes-monde de demain, celles qui seront attractives, seront celles où la qualité de vie est réellement préservée.
La deuxième faille de votre projet est votre refus d’aller aux causes des difficultés de transports. En vous focalisant uniquement sur le métro automatique, vous oubliez l’essentiel : les déséquilibres entre l’habitat et l’emploi.
Laisser ainsi ajouter 450 000 m² de bureaux supplémentaires à la Défense est une pure folie. Aucun système de transport aussi coûteux soit-il ne supportera cette fuite en avant, surtout quand on sait que le prix des logements à Paris et en petite couronne interdit à celles et à ceux qui y travaillent d’y habiter aussi.
Alors oui, votre première priorité devrait être le rééquilibrage habitat / emploi. C’est pourquoi, à défaut de rétablir rétablir l’agrément comme par le passé, pourrait-on au moins augmenter la taxe sur les bureaux, en fonction du degré de densité des emplois dans les communes.
Il faudrait aussi favoriser l’émergence de parcs d’affaires, de bureaux, d’ateliers, autour des pôles situés dans les départements les moins dotés, où le taux d’emploi est faible et les déplacements considérables. Ce que vous imaginez d’ailleurs pour Saclay, pourquoi ne pas l’étendre à la Seine-et-Marne en créant un nouveau quartier d’affaires, au Val-de-Marne / Essonne en transférant les activités de congrès et salons de la porte de Versailles à Orly, à la Picardie avec la construction d’un 3ème aéroport international couplé à celui de Roissy, etc. ?
Dans cette hypothèse, il va de soi que le métro automatique perdrait de son intérêt. C’est ma troisième et dernière critique au projet de « Grand Paris ». En l’état des difficultés et des enjeux auxquels est confrontée la région-capitale, le « grand huit » est une absurdité financière aux modalités des plus contestables car il ne répond pas aux besoins ni des habitants, ni des entreprises.
Un projet à 21 milliards d’euros, qui ne pourra pas être réceptionné avant 20 ans et vise à mettre en relation des banlieues qui ne sont pas les plus mal loties en transports en commun et qui oublie totalement les axes surchargés… De plus, pour relier des banlieues entre elles, la solution du tramway et surtout du bus en site propre présentent un rapport efficacité / prix bien supérieur. Où est donc la pertinence, la cohérence de ce projet fou ? Encore a-t-on réussi à inscrire par amendement dans cette loi la nécessaire question de l’interconnexion au réseau existant ! Et que penser de la séparation juridique entre la gestion des infrastructures et leur exploitation, ce qui fragilisera à l’évidence la RATP à un moment où Bruxelles fera tout pour supprimer son monopole ? Que penser, de même, des conditions ubuesques d’expropriation qui seront imposées aux élus locaux et à la spéculation immobilière qui s’ensuivra fatalement ?
Depuis des années l’Etat se désengage. Des projets sont dans les cartons en attente, les franciliens vivent des conditions de transports déplorables et vous proposez une double boucle qui ne répond pas au besoin de masse.
3 millions d’usagers quotidiens du RER manquent de l’essentiel et vous leur proposez l’accessoire pour dans 15 ans. « Il n’y a plus de pain, donnez leur donc de la brioche ! »
Comment croire un instant que notre pays qui n’arrive pas à emprunter pour le Grand Emprunt plus de 35 milliards pour préparer le XXIème siècle, puisse dégager 30 milliards pour les transports en Ile-de-France, vos 20 milliards plus les 10 que le STIF investirait, selon vous, dans ses propres projets ?
Bien évidemment, la grande boucle et les 10 tunneliers des grandes entreprises du BTP qui doivent déjà se lécher les babines, accapareront les moyens nécessaires à la vie quotidienne des habitants.
Des habitants, Cher M. Blanc qui eux ne viennent pas de Shanghai ou New-York mais qui, tout simplement, voudraient pouvoir se rendre de Montereau, Meaux, Etampes, Rambouillet, Yerres, Pontoise, à leur travail dans des conditions correctes.
Redescendons sur terre, mes chers collègues.
Avec un milliard d’euros on peut remettre en état la ligne D du RER, empruntée quotidiennement par deux fois plus de passagers que l’ensemble des TGV roulant en France ! En triplant cette somme, soit un peu plus de 3 milliards d’euros, c’est l’ensemble du réseau RER que l’on pourrait remettre à neuf… Il suffirait aussi de 600 millions d’euros pour construire un nouveau tunnel entre Châtelet-les-Halles et la Gare du Nord. Seulement 100 millions par an pour doubler les lignes de bus en grande couronne, dont les habitants n’ont d’autre choix pour le moment que d’utiliser leur véhicule.
En définitive votre projet ne résout pas plus les difficultés d’aujourd’hui qu’il ne relève les défis de demain.
Quel dommage, car je ne doute pas un instant de votre sincérité ! Raisonner à la bonne échelle, aménager le territoire en constituant des pôles de rééquilibrage habitat / emploi, investir dans des projets concrets, financièrement raisonnables et réalisables en quelques années, voilà ce que j’attendais de votre « Grand Paris ».
Ces priorités majeures étant ignorées au profit d’une folie des grandeurs totalement déplacée, je voterai contre le projet qui nous est soumis et je vous invite, mes chers collègues, à en faire autant.





Grand emprunt, grande occasion manquée...

25/11/2009 21:58

Grand emprunt, grande occasion manquée...


GRAND EMPRUNT : LE MAUVAIS CHOIX
Par François Morvan, délégué national de Debout la République à la santé et à la recherche.
 
En proposant un montant de 35 milliards d’Euros pour le grand emprunt et sa levée auprès des marchés financiers, la Commission Juppé-Rocard fait le choix de la timidité et d’une nouvelle soumission au néo-libéralisme.
L’économie française va mal en profondeur. Le grand emprunt pourrait constituer un levier formidable pour la redresser. Mais il vaut voir en grand.
La moitié de la somme proposée irait à l’Université. Mais chacun sait que notre système éducatif doit être relancé dans son ensemble pour obtenir des effets durables, y compris dans la formation des élites universitaires. C’est tout le vivier du primaire et du secondaire qui doit être relancé, pour permettre à une élite nombreuse et socialement diversifiée d’accéder à une Université performante et moderne, ce que montrent toutes les études internationales. Ne se concentrer que sur cette dernière ne servira qu’à aggraver la sélection sociale aux dépends de la sélection par le mérite.
On entend limiter l’emprunt à la recherche et au développement. Mais où sera le bénéfice d’ensemble pour la France si dans la foulée le tissu industriel n’est pas redynamisé ? Le plan doit donc être global : recherche-développement et relance massive des investissements d’infrastructure.
La Commission Juppé-Rocard renonce à mobiliser l’épargne des français, alors qu’un de nos atouts est pourtant son maintien à un fort niveau dans cette période de crise. Cela coûterait, dit-on, plus cher à l’Etat. Il faudrait en effet un taux d’intérêt attractif. Mais préfère-t-on s’en tenir encore une fois au saupoudrage des aides sociales pour relancer une économie moribonde ? Et combien nous coûtera la poursuite de la désinsdustrialisation, le chômage chronique, le délitement de la jeunesse ? Pourquoi rater cette occasion de ressouder le pacte républicain en faisant de chaque citoyen l’agent direct du redressement économique de la France ? Préfère-t-on donc laisser l’épargne des français aux mains de la finance ?
Le grand emprunt devrait donc être d’un montant bien supérieur et s’adresser aux ménages pour constituer véritablement une nouvelle politique capable de redynamiser un pays profondément malade. Cela soulèverait sans doute les foudres de l’Union Européenne pour qui ce serait une intervention étatique insupportable dans la concurrence “libre et non faussée”. Faut-il donc d’avance à chaque fois renoncer à se battre ? Pourquoi ne pas proposer une démarche conjointe avec tous les partenaires européens qui voudraient s’y associer ? On nous a vus plus dynamique et audacieux quand il a s’agit de renflouer les banques…
Le Président de la République a une nouvelle fois l’occasion de nous démontrer - enfin ! - que les bonnes idées ne sont pas réservées à ses discours.






Réactions et manques d'idées

25/11/2009 13:08

Réactions et manques d'idées


La municipalité communique enfin ! Enfin presque ! Puisqu’après avoir lu ce monument dédié à l’autosatisfaction, nous ne pouvions à DLR 14ème circonscription rester sans réactions. Une première objection d’abord dirigée à l’encontre de Mr Delesalle qui nous annonce que les services techniques sont à nouveau sous contrôle, puisque placés sous la houlette provisoire d’un contremaître en attendant l’arrivé (promise pour dans 3 mois) d’un ingénieur. Le hic c’est qu’il s’agit du même contremaître qui régissait déjà tout sous la période Dalongevillienne ! Au vu du constat effectué lors de son arrivée par la nouvelle majorité, était-il judicieux de conserver au même poste ce cadre qui n’a pas fait preuve de talent de gestionnaire ? De même que nous ne pouvons laisser passer la tentative de contrôle de paternité que Mr Delesalle tente de faire en attirant l’attention sur le fait qu’il a pourvu au manque d’équipement de sécurité des employés des services techniques. Car, il omet simplement de dire que c’est d’abord et surtout la résultante d’une action syndicale, qui devant l’inertie de la nouvelle majorité, aura fait jouer, pour la première fois dans les annales de la municipalité, le droit de retrait des fonctionnaires puisqu’ils n’évoluaient plus dans des conditions optimales de sécurité. Cette retentissante action, suivi d’une menace de grève générale auront été les facteurs déclenchant amenant à l’acquisition dans l’urgence des équipements de sécurité. Toujours en direction de Mr Delesalle, au niveau urbanisme, nous remarquons qu’hors mis la révision du PLU, il semblerait que la nouvelle majorité n’ait aucune vision d’urbanisme sur le long terme. Leur vision semble s’arrêter à l’accompagnement des travaux qu’induiront l’arrivé sur notre territoire de la ligne de tramway, un accompagnement qui ne semble pas inclure de projets ambitieux ! Enfin une question nous brûle les lèvres lorsque que Mr Delesalle parle de faire arrêter la transformation des maisons bourgeoises en immeubles de logement collectif enrichissant les marchands de sommeil. Bien que nous partagions son avis pour le coup, nous nous demandons comment compte – t’il  procéder pour  imposer à des propriétaires privés de ne plus procéder de la sorte ? Avec quels moyens ?  

Nous arrivons sur la rubrique de l’inénarrable Mr Binaisse et ses 10 mesures pour redresser la ville. La première, que certain qualifie de gadget, a attrait à la suppression du poste de Directeur de Cabinet. Nous pensons personnellement qu’il s’agit d’une erreur car une mairie se doit toujours de fonctionner selon un système bicéphale, l’un représentant l’administratif (DGS),et l’autre le « politique » (Directeur de Cabinet), les deux amenant un équilibre de gestion communale parfaite sous la houlette du Maire. L’option prise par l’actuelle majorité de se dispenser d’un Directeur de Cabinet s’en ressent sur la vision d’avenir de notre ville. L’unique objectif de cette équipe d’administrative se bornant à la gestion municipale ce qui induit un manque de vision claire pour l’avenir de notre commune. Mr Binaisse se glorifie également que l’actuelle majorité ait baissé ses indemnités de 30%. Nous pensons que 50 % aurait un chiffre plus apprécié par la population qui continue à subir les désagréments d’une politique de rigueur entamée depuis longtemps (pour rappel, la  fiscalité a plus que doublé pour les foyers payant l’impôt). Egalement, quand Mr Binaisse nous parle d’économies réalisées sur certains secteurs comme la communication ou les fêtes, nous nous demandons s’il était judicieux d’entamer des dépenses pour la fête d’Halloween, qui fut un bide retentissant, où, encore, pourquoi externaliser la réalisation de ce 4 pages lorsque l’on dispose du personnel compétent pour le réaliser ? Nous aimerions d’ailleurs connaître le coût pour la réalisation, l’impression et la distribution de ce 4 pages. Enfin, Mr Binaisse ne convainc plus personne lorsqu’il nous parle de réorganisation de la gestion des services municipaux. En effet le maintien d’hommes et de femmes du passé et du passif dans les mêmes postes d’encadrement que sous l’ère Dalongeville, semble altérer pour toujours cette laborieuse réorganisation.  

Arrive enfin la rubrique d’une élue dont nous nous demandions il y a peu, si elle disposait des compétences pour occuper ce poste. Alors, certes, cette élue possède du vocabulaire péremptoire et bon ton, sachant le diluer pour noyer le poisson dans un flot de phrases ineptes. Mais cela ne suffit pas pour endormir les êtres vigilants que sont les Héninois(es). De plus, sa fixation sur le patrimoine rural que représente le village de Beaumont, lieu de résidence de la dite adjointe, commence à exaspérer les Héninois. Certes Beaumont doit garder ce caractère rural qui fait son charme, mais la préservation du patrimoine ne se limite pas à cela. Le patrimoine minier (mulot, Ste Henriette), funéraire (cimetières), religieux (églises et chapelles), architecturales, humains (fêtes, traditions) devrait faire l’objet d’autant d’attention de l’élue détachée à la culture. Par sa préférence affichée pour le village, cette élue joue la carte de la division, de la querelle de clocher. Cette attitude irresponsable ne peut qu’à terme, être fatale pour notre commune qui n’a pas besoin de cela. Bref, voilà un quatre page peu convaincant quand aux options engagées par l’actuelle municipalité pour l’avenir des Héninois(es).

Le Comité Local DLR   



Commentaire de cimares (26/11/2009 07:52) :

Pourriez vous diffuser sur le blog ce premier document de communication de la nouvelle majorité municipale ? Pour comprendre votre avis, il faudrait pouvoir disposer des textes ouvrant polémique. A priori, ce document "manque de souffle", mais pouvait on en attendre autre chose dans ce contexte ? Alain Alpern a imaginé ce qu'aurait pu être les premiers mois de la nouvelle municipalité. Or, nous n'en savons rien. Hormis ce qui transpire dans votre blog sur la "gestion des ressources humaines", sur la conception de l'organisation municipale, sur l'absence de "vision d'ensemble" des projets. J'ai écrit par ailleurs que l'on aurait pu se dispenser d'une élection aussi rapide et qu'une délégation spéciale aurait pu faire le même boulot... avec pour seul objectif de mener les affaires courantes, tout en regardant de près les ajustements à mener dans les services... Nous n'en serions pas au cafouillage juridique vers lequel nous nous dirigeons si le Conseil d'Etat fait droit,comme l'a déjà fait le tribunal administratif.


Commentaire de DLR1 (canal historique) (26/11/2009 10:02) :

à Cimarès Il s'agit d'un 4 pages intitulé "Action et projets" d'où le titre de notre article. Nos connaissances en informatique sont assez limitées pour mettre sur la toile un document de dimension 375x297 aussi, nous vous proposons de nous donner votre adresse en off et nous expédierons ce document sans tarder. Vous verrez, c'est édifiant !


Commentaire de DLR1 (canal historique) (26/11/2009 10:16) :

Méa culpa Notre Comité a été approché par Mr Roger Lenfle qui nous a certifié que contrairement à ce qui avait été dit ici sur cet article, il n'avait jamais été partisan d'une séparation de Beaumont et d'Hénin. Vérification faite, nous lui présentons nos excuses pour les désagréments que nous lui aurions éventuellement causé.





Rétablir l’ordre républicain ? Chiche Monsieur le Président !

25/11/2009 10:13

Rétablir l’ordre républicain ? Chiche Monsieur le Président !


COMMUNIQUE DE PRESSE
Ordre républicain : assez des postures, place aux actes !
Le président de la République vient d’annoncer un nouvel effort de lutte contre l’insécurité et l’immigration irrégulière. Chiche ! Mais pour que ces nouvelles annonces ne soient pas seulement des annonces de plus, après tant d’autres, encore faudra-t-il que le gouvernement s’en donne réellement les moyens.
Comment, en effet, renforcer l’efficacité de l’action des forces de police et de gendarmerie en détruisant chaque année plusieurs milliers de postes au titre de la RGPP - près de 3000 pour la seule année prochaine ! - tout en lançant des signaux contradictoires sur la garde à vue, soumise d’un côté à la politique du chiffre, contestée de l’autre dans ses modalités par le Premier ministre ?
Comment, de même, affirmer mettre un terme aux trafics, en particulier de drogue qui ont trop souvent pignon sur rue notamment en Ile-de-France, alors que les récentes réformes du ministère de la Justice laissent, à coup de remise de peines et de peines de substitution, un nombre croissant de délinquants dans la nature, tout simplement parce qu’on a plus assez de places de prison et qu’on se refuse obstinément à construire les établissements pénitentiaires manquants ?
Comment, enfin, prétendre maîtriser l’immigration irrégulière sans mettre vraiment fin à l’odieuse hypocrisie qui entoure l’embauche d’immigrés clandestins par une foule d’entreprises - parfois connues, parfois même publiques - avec la tolérance pour ne pas dire la complaisance du gouvernement, trop heureux de permettre à un certain patronat d’écraser les salaires français en recourant à une main d’œuvre du Tiers-Monde ?
Le président de la République veut des résultats enfin décisifs sur le front de l’ordre républicain, si essentiel pour une majorité de nos concitoyens ? Chiche, mais alors qu’il passe maintenant de la posture aux actes !
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République





Grand Paris : les « grands projets » ne font pas toujours une grande politique

25/11/2009 10:02

Grand Paris : les « grands projets » ne font pas toujours une grande politique


Le débat du Grand Paris a commencé. Le général de Gaulle ne se privait pas de lancer des grands projets et nul doute que Nicolas Sarkozy cherche à marcher dans ses pas avec le projet de réaménagement de la région francilienne.
L’intervention de l’Etat est bien sûr nécessaire et légitime, mais à la condition d’être pertinente. Or, le décalage entre le discours sur la construction de l’avenir à 20 ans et la réalité des mesures inscrites dans le projet de Christian Blanc est saisissant ! Des mesures, à la réflexion, qui ne règlent pas les problèmes du présent et ne préparent même pas valablement l’avenir…
Les exemples ne manquent pas.
Ainsi, la ligne D du RER qui accueille chaque jour deux fois plus de passagers que l’ensemble du réseau TGV français est dans un état déplorable et ni Réseau Ferré de France, établissement public désormais en charge des infrastructures, ni la Région Ile-de-France, n’ont été capables d’investir le minimum vital pour éviter que les rails cassent ou permettre que les aiguillages, dont certains datent de 1927, fonctionnent correctement.
Le plan arrêté par la Région Ile-de-France prévoit 120 millions d’euros alors qu’il en faudrait au minimum 1 milliard pour remettre en état cette ligne empruntée chaque jour par environ 600 000 Franciliens.
Je pourrais bien sûr citer quantité d’autres exemples : l’absence d’investissements routiers minimum alors que 70% des déplacements en Ile-de-France se font par la route ; des millions de Franciliens qui habitent en grande couronne ne disposant pas de bus le soir et le week-end. Avec 100 millions par an, on pourrait pourtant doubler les lignes de la grande couronne etc. etc.
Mais qui cela intéresse-t-il ?
Christian Blanc et le Président de la République préfèrent les « grands » équipements. Mais faut-il encore que ces équipements, grands ou petits, répondent aux besoins…
Même la gauche a cédé à cette folie des grandeurs ! Ainsi, le tramway parisien a coûté une fortune et ne fait que remplacer des lignes de bus, alors qu’avec la même somme, on aurait pu soulager la vie quotidienne de millions de banlieusards.
Et surtout, comble d’indécence, la super boucle de Christian Blanc fait la une de tous les journaux mais coûte 21 milliards d’euros, alors même que la France est en faillite !
L’enjeu est donc simple : proposer aux Franciliens un projet moins coûteux, plus concret, plus immédiat.
Moins coûteux, car avec 10% simplement du coût du Grand Paris, on pourrait déjà réparer les RER.
Plus concret, car avec la vingtaine de projets de déblocage des points noirs autoroutiers, l’on pourrait fluidifier la circulation automobile et réduire la pollution.
Plus immédiat, car c’est vrai, si l’Etat et la Région avaient la volonté de changer les choses, ils débloqueraient les crédits dont la mobilisation n’a cessé d’être repoussée, et conduiraient en quelques années les réalisations tant attendues.
Mais au-delà du plan transports surréaliste du Ministre Blanc, il faut bien sûr mener conjointement une vraie politique d’aménagement du territoire, aussi bien au niveau national que régional.
Aménagement du territoire national pour éviter l’engorgement de l’Ile-de-France. Le schéma directeur de la Région prévoit toujours plus d’habitations. Comme le Président de la République, qui confond vocation mondiale et gigantisme, alors même que ce sont les métropoles durables et équilibrées qui réussiront demain.
Mais encore aussi ne faut-il pas détruire les services publics en province, laisser se multiplier les délocalisations et les déserts industriels, laisser asphyxier les villes moyennes et dépérir notre agriculture, etc.
A partir de là, une autre politique d’aménagement du territoire serait possible à l’intérieur de l’Ile-de-France car, soyons francs, aucun système de transport, aussi performant et aussi coûteux soit-il, ne pourra jamais absorber le trafic induit par la concentration des emplois sur un seul site comme la Défense. La construction de 450 000 m² supplémentaires de bureaux à la Défense est à cet égard une pure folie.
L’objectif est bien évidemment de rétablir l’agrément pour la construction des bureaux qui avait été mis en place par le général de Gaulle pour forcer les implantations économiques à se répartir harmonieusement sur le territoire de la région, autour de pôles mêlant habitat, emplois, équipements publics.
Hélas, on le voit bien, les « grands projets » ne font pas toujours une grande politique. Ils peuvent tout autant mener à de grands fiascos. C’est bien pourquoi je voterai contre ce « Grand Paris » si mal nommé, tout en proposant une alternative plus raisonnable, lorsque je prendrai ces prochaines heures la parole dans le cadre du débat parlementaire.
NDA





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